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Le problème actuel

Les soins de naturopathie sont généralement couverts par les assurances complémentaires (en fonction du contrat). J’ai effectué toutes les reconnaissances et formations afin que mes patients soient remboursés du mieux possible. De ce fait, je dois accomplir obligatoirement chaque année un certain nombre d’heures de formations continues pour maintenir mon affiliation auprès d’organismes de reconnaissance (ASCA, RME).

Malgré toutes ces exigences déjà bien plus élevées que pour la majorité des professions, il s’avère qu’un brevet fédéral de Naturopathe avec diplôme fédéral en Médecine naturelle traditionnelle européenne MTE a été mis en place récemment, sous l’organisation de l’OrTra MA. Et c’est là que le bât blesse, car il semblerait que les assurances complémentaires souhaitent à terme ne rembourser plus que les thérapeutes disposant d’un brevet fédéral. Cela se confirme par le fait que certaines compagnies n’acceptent déjà plus que des nouveaux thérapeutes ayant ce fameux brevet, et poussent ceux déjà dans leur liste à réaliser ce papier.

Je crains sincèrement que ces assurances éjectent les thérapeutes ne présentant pas ce sésame dans un avenir plus ou moins lointain. Je me retrouve donc face à un dilemme : soit je ne fais pas ce brevet fédéral et prend le risque que mes patients, n'étant plus remboursés, ne puissent plus venir, soit je m’engage pour obtenir ce brevet fédéral précité. Si je fais ce choix, une série de cours préparatoires et d’examens sont devant moi.

Dans le premier cas, la médecine à deux vitesses où seuls les riches peuvent choisir leurs soins se situe à l’opposé de ma philosophie… De plus, cette exigence soudaine réveille beaucoup d’injustice : si je n’effectue pas le brevet fédéral, cinq ans d’études, d’efforts et d’engagements partiraient en fumée, tout comme mon revenu. Finalement, la réflexion est vite menée : je souhaite sincèrement pouvoir continuer mon travail qui me passionne et qui offre aux habitants de la Vallée de Joux la possibilité d’accéder à des soins de naturopathie.

Ce sentiment d’injustice est exacerbé par le fait qu’au début de ma formation, il n’y a pourtant que sept ans, le brevet fédéral n’était pas encore au point et les écoles ne pouvaient pas nous y préparer. Maintenant, les nouveaux étudiants sont directement dirigés vers ces examens, alors que les thérapeutes ayant plus de dix ans bénéficient d’accès facilités aux examens. Mais qu’en est-il de ma génération de naturopathes ? On se trouve dans un entre-deux, génération sacrifiée pour laquelle les passes droits n’existent pas.

Le programme se compose de sept modules. Les modules 3 à 5 seront validés par l’école avec un examen grâce à ma formation initiale de cinq ans. Les modules M1 et M2 sont des examens théoriques et pratiques à Berne et Epalinges pour l’un d’entre eux, préparés par des cours passerelle. Le module M6 concerne un suivi pratique de patients. Le module M7 est réparti sur deux ans avec un mentorat et clôturé par un examen ESP en quatre parties à Berne.

Le brevet fédéral a une validité à l’international équivalent à un Bachelor voire à un Master suivant les tabelles. Il officialise au niveau Suisse la profession de naturopathe en nous faisant entrer dans la loi des professionnel·le·s de la santé.

En étant la seule naturopathe de ma région et passionnée par mon travail, je souhaite sincèrement tout mettre en œuvre pour réussir ce brevet fédéral. Cependant, le coût de près de 40'000 CHF représente pour moi et mon budget une somme vertigineuse (qui, au total, portera le coût de ma formation à près de 150'000 francs). Tout aide financière à fond perdu est donc la bienvenue.

TWINT au 077/429.62.74 ou par virement bancaire Iban CH28 0618 0305 4014 8455 3

"C'est avec des petits ruisseaux que l'on fait de grandes rivières"

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